L'EGLISE
PENTUE
DEFLAGRATION
CULTUELLE
Les pierres des églises et des chapelles sont gorgées de l'idée, de l'expérience, de l'éternel retour. Tout semble vivant pourtant pas de vent, peu d'humidité. L'Eglise Pentue est saine.
Les éléments travaillent à une musique douce de déflagration cultuelle. Les faisceaux lumineux caressent les marbres, les bois, ces matières muent, changent de couleurs, sans trop de violence et lâchent prise devant leur sort.
Pour l'Occident, c'est dans ces lieux sanctifiés que s'exerce le concept d'envol stellaire, d'évanouissement créateur atomique, ou de déflagration-composition de l'âme.
Les murs de ces endroits chargés en énergies retiennent les échos quantiques des consciences intuitives qui se sont momentanément échappées de l'enveloppe physique ici.
Les jolis détails s'abîment malgré leur beauté ancrée dans l'inconscient collectif. La matière s'évanouit et crée, rien n'est perdu, il ne faut pas se désoler, la vie est déjà ailleurs.
CONSCIENCE
DU CLOCHER
Un homme est en haut de l'Eglise pentue. Pas vraiment du genre Quasimodo. C'est la conscience d'une énergie bienveillante qui a encore de l'amour à inspirer. Elle loge ici depuis longtemps ; on ne vient plus la visiter.
Les pierres retiennent ces échos dans le continuum temps, dans les onze dimensions, car rien ne retient mieux les énergies et les échos quantiques que la pierre.
Même après la destruction d'enceintes de pierres, les particules qui composent ces pierres sont marquées au fer, dans leur noyau, dans leur mémoire interne, par les énergies qu'elles ont éprouvées et qu'elles accumulent inlassablement avec le temps. Si les pierres sont séparées les unes des autres, la trace magnétique reste, indélébile, infinie.
Après la déflagration de la composition chimique d'une matière à un moment T, les particules aux noyaux chargés vaqueront à leur prochaine réaction chimique, puis de nouveau à leur prochaine déflagration-composition avec leurs bagages.
Le processus de déflagration-composition est le moyen et la fin.
Je ne communique pas les adresses des lieux que je visite pour des raisons évidentes de sécurité. Je n’encourage pas à les explorer. Je déplore les accidents graves et mortels dans les lieux abandonnés. Je ne commets aucune dégradation ni infraction pour pénétrer dans les lieux. Je n'ai aucune information sur les éventuels propriétaires. Si vous êtes propriétaire de l'un de ces endroits et que vous vous opposez à la publication photographique, je procéderai à une suppression sur simple demande à l'adresse mail suivante : araujopaulina(a)gmail.com